Je n’avais jamais aimé le soleil. En rejoignant Pilar à Barcelone, je pensais pourtant m’y faire : son sourire espiègle, sa légèreté si féminine et son goût pour les robes à volants éclipseraient bien vite toute cette lumière.
À vrai dire, je me suis terni tout seul : mon amour pour les musées sombres et froids m’aura fait passer pour un peine-à-jouir auprès de ses amis, puis d’elle aussi.
Maintenant qu’il faut partir, me voilà devant un titanosaure.
Et même lui, il me snobe.