Depuis la route, on aperçoit à peine le jardin de monsieur Pinière. Pourtant, il recèle des trésors presqu’oubliés : coloquintes, nèfles et une variété de cerises tellement amères qu’elle mériterait un tumblr des grimaces faites lorsqu’on les goûte pour la première fois.
Entre deux séances de binage, monsieur Pinière s’assied sur une caisse et regarde vers l’est. Il décapsule un orangina, il essuie sa sueur et il se souvient.